L’alliance est mise en question régulièrement. Un peut comme une substance peu palpable. Il semble pourtant que le « feeling » avec le thérapeute ait de l’importance dans l’évolution des symptômes.

Lors d’un premier rendez-vous avec un.e sophrologue, il y a une démarche et peut être l’évocation d’objectifs précis. Ce moment amène le départ de l’alliance sophronique.

Si vous ne vous sentez pas bien avec votre sophrologue, changez!

Le sophrologue à moins d’être psychothérapeute n’a pas forcément les ressources  pour passer outre les mécanismes de défenses. En revanche le Sophrologue Caycedien à eu un entrainement très intense. Cet entrainement lui a permis d’atteindre une meilleure connaissance de lui-même et surtout de développer son non-jugement, sa capacité à accueillir un sophronisant comme un être humain semblable à lui mais aussi merveilleusement différent. L’entrainement sophrologique amène à faire l’époché, la parenthèse en soi pour se comprendre mieux, les sophrologues caycediens ont eu un entrainement leur permettant de faire de même avec les clients/patients qui viennent les voir. Cet entrainement demande beaucoup de repetitions et tout sophrologue continue régulièrement de s’entraîner.

Il est de plus en plus admis que la technique de la « thérapie » n’est pas ce qui amène le plus de changement chez l’individu. L’alliance thérapeutique grâce à ses variation dans une même séance ou entre plusieurs séances serait l’une des clés (peu importe la technique) afin de faire évoluer le patient/clients.

Le renforcement de cette alliance avec le temps permet de faire tomber nos mécanisme de défenses pour découvrir un peu plus de nous même.  C’est le processus même de l’alliance avec le patient/client qui est le processus de thérapie.

De plus les causes de l’alliance sont encore discuté mais si ce qui amène l’alliance est une disposition travaillé du praticien. Le temps et le travail du sophronisant renforce l’alliance.

En bref peut importe que vous alliez voir un sophrologue, un gestalt thérapeute un psychologue.

Assurer-vous que votre praticien est diplômé et a fait un travail sur lui/elle même pour vous recevoir.

Prenez le temps de voir si le courant passe, votre praticien est là pour vous et c’est vous qui devait pouvoir lui accorder votre confiance pour pouvoir évoluer et atteindre les objectifs que vous fixerez ensemble.

Aller à votre rythme votre praticien ne doit pas vous contraindre !!! Dans certains cas il vous provoquera pour faire bouger la relation mais vous êtes tout aussi responsable que lui de la relation.

NB: Si vous avez une pathologie prévenez votre sophrologue, certains sont moins à l’aise avec certaines pathologie et de temps en temps un travail pluridisciplinaire et nécessaire.

Dans la vie nous rencontrons des personnes pour plus ou moins longtemps dans la relation du sophrologue au sophronisant c’est la neutralité qui prime ainsi si vous vous sentez jugé ou quoi que ce soit exprimer le à votre sophrologue il/elle saura vous accompagner au mieux ou vous réorienter quand cela est nécessaire

Sophronisant ou sophrologue je reste à disposition si vous voulez échanger sur le sujet.

Nous présumons que la réassurance n’appartient pas à la technique psychanalytique. Le patient pénètre dans la situation analytique et en sort, et au sein de cette situation il n’y a rien de plus que l’interprétation, correct, pénétrante et faite à propos.

D.W  Winnicott